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kitabu
19 avril 2013

Résumé : Jack fête ses cinq ans dans la chambre

Room

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résumé :

Jack fête ses cinq ans dans la chambre qu’il habite avec sa mère depuis sa naissance et dont il ne sort jamais. Il y a Madame Porte, Monsieur Tapis, Madame Table et Monsieur Lit, tous les éléments du quotidien enfin, qui deviennent des compagnons d’isolement. Il y a aussi Grand méchant Nick, celui qui apporte les cadeaux du dimanche et qui tient mère et enfant enfermés ; et Dent Malade, qui fait souffrir Ma. Le point de vue de l’enfant tient tout le roman et lui confère une grande force affective autant qu’une dureté troublante. Room est le septième roman de l’auteure irlandaise, mais seulement le deuxième traduit en français. Il s’inspire d’un fait divers, mais dépasse largement la logique de compte-rendu, grâce à une écriture incarnée et une belle confiance laissée à ce petit garçon, dont le point de vue, à la fois naïf et lucide, donne au roman une douceur tragique.
Room a été finaliste du Booker Prize.

« Room appartient à cette espère si rare, celle des vraies oeuvres d’art. Vous dire qu’il ne ressemble à aucun autre livre est pour moi le plus beau des compliments. Il suffit de décrire sa puissance, sa beauté sombre et pleine de révélations. »
Sur le point de fêter ses cinq ans, Jack a les préoccupations des petits garçons de son âge. Ou presque.

Il ne pense qu’à jouer et à essayer de comprendre le monde qui l’entoure, comptant sur sa mère pour répondre à toutes ses questions. Cette mère occupe dans sa vie une place immense, d’autant plus qu’il habite seule avec elle dans une pièce unique, depuis sa naissance.

Il y a bien les visites du Grand Méchant Nick, mais Ma fait tout pour éviter à Jack le moindre contact avec ce personnage. Jusqu’au jour où elle réalise que l’enfant grandit, et qu’elle ne va pouvoir continuer longtemps à entretenir l’illusion d’une vie ordinaire. Elle va alors tout risquer pour permettre à Jack de s’enfuir.

Mais l’enfant va-t-il réussir à trouver des repères loin de leur univers ? Quel accueil lui réservera le monde extérieur, lui l’enfant né de la captivité d’une femme ?

Room interroge la capacité de survie qui existe en chacun de nous, tout en célébrant les pouvoir du récit et du langage. Mais l’auteur résume magnifiquement son principal objet de réflexion : « Le drame essentiel de la parentalité : comment l’on passe d’un instant à l’autre du rôle de celui qui console à celui qui persécute, tout comme les enfants passent leur temps à illuminer notre vie et à nous rendre fous. J’ai essayé de saisir cette étrangeté et ce paradoxe. Devenir parent suscite les émotions les plus folles qu’on puisse ressentir. »

Mon avis :

Comment ne pas rester insensible à cette histoire de séquestration, surtout lorsqu'elle est narrée par un enfant de 5 ans. L'atmosphère est pesante mais atténue par l'innocence et la candeur de Jack(l'enfant).Emma Donoghue use de jolis beaux inventés par Jack et sa maman. Cependant, tout cela s'essouffle un peu dans la seconde partie du roman, qui m'a moins passionné.

Extraits :

Pourquoi c’est le Dehors qui a tout pour lui ? Maintenant, à chaque fois que je pense à un truc, comme des skis, des feux d’artifice ou des îles, des ascenseurs ou encore des yo-yo, je dois me rappeler que c’est pour de vrai, qu’ils se rencontrent tous ensemble dans le monde du Dehors. Ça me fatigue la tête. Il y a des gens aussi : pompiers –maîtresses d’école- cambrioleurs –bébés –saints – footballeurs et plein d‘autres sortes, ils existent tous en vrai dans le monde de Dehors. Mais pas moi ; moi et Maman on est les seuls qui y sont pas. On existe quand même pour de vrai ?

 

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